Tlemcen

 

Avec d'ambitieux programmes en perspective, Tlemcen sera une destination touristique

La clôture du séminaire sur les nouvelles techniques de lutte contre la drogue s'achève aujourd'hui, au siège de la Sûreté de la wilaya. Celle-ci sera marquée par des recommandations pour faire face au fléau de la drogue. La région s'intéresse également aux espaces verts.

En ce qui concerne le tourisme, elle ne cesse de déployer des efforts pour devenir une destination à part entière. La preuve, l'une des régions, à savoir Beni Snous, est une terre féerique, qu'il faut prendre en charge pour encourager le tourisme de montagne. Au sujet de la manifestation scientifique, l'université de Tlemcen accueillera prochainement le cinquième meeting du groupe de travail, portant le thème principal : protection, intégration des forêts de chêne, en débat à Tlemcen. Virée Ville enchanteresse, pleine de vie et d'histoire.

Sa culture, sa richesse archéologique et ses monuments, son ouverture méditerranéenne, son statut de capitale du Maghreb arabe, son minaret de Mansourah, la mosquée de Sidi Boumediene, El Mechouar, ses rues et ruelles, son plateau de Lalla Setti reflètent toute la philosophie d'un peuple capable de s'ouvrir totalement au modernisme tout en gardant un profond respect de ses coutumes ancestrales et ses racines. Si on y ajoute son climat, ses plages, sa gastronomie, son exubérante culture populaire, etc., il en résulte que chacun s'y sent comme chez lui.

En effet, du fait de son long et riche passé historique, Tlemcen possède un très important patrimoine monumental et artistique. Outre ses grottes féeriques comme celles des Beni Add de Aïn Fezza et Ghar Boumaazza, qui attirent et participent pleinement à l'essor du tourisme. Existe-t-il un meilleur endroit que Tlemcen ? Certes, mais son merveilleux climat, sa grande diversité, la qualité de ses plages et ses paysages fabuleux en font un lieu idéal pour décompresser, surtout durant la saison estivale.

Dans cette région frontalière, la nature crée une atmosphère magique qui incite à la relaxation, comme elle recèle une infinité de villes, de villages et d'endroits baignés d'histoire et de culture, Nedroma et Beni Snous en sont des exemples. Les responsables du secteur du tourisme et les autorités accordent beaucoup de projets à ce secteur afin de faire de cette région un véritable pôle touristique, ce qui lui permettra d' accroître son économie. Avec la revalorisation de neuf sites touristiques (grottes de Beni Add, Lalla Setti, Ghar Boumaazza, Sidi Abdellah, plages de Beni Khalled, El Ourit, etc.), la région peut être fière de ce cadre.

A cela s'ajoute les ZET qui donneront certainement un véritable décollage sur ce plan, puisque, annuellement ses plages (Tlemcen) accueillent plus de cinq millions d'estivants. La capitale des Zianides est dotée aussi d'un aéroport ayant connu une extension dernièrement, qui aussi un atout pour favoriser le tourisme. Cela explique que l'essor économique repose, en premier lieu, sur l'aéroport Messali Hadj qui reçoit, en période estivale, plusieurs vols. A ce sujet, sa réouverture est prévue pour lundi prochain.

Cette grande infrastructure, accompagnée de plusieurs projets en cours, vivra, une fois achevée, une ambiance très aéronautique. Or, même si l'aéroport n'est qu'un maillon, essentiel au demeurant, d'une chaîne logistique, il n'a de valeur que par son accessibilité terrestre, puisque l'aéroport repose exclusivement sur les routes et les autoroutes nécessitant un dédoublement de Zenata au centre-ville. Un tronçon de plus de 25 kilomètres qui donne au visiteur le confort total le long de cette route, bien éclairée, incitant du fait les chauffeurs à éteindre leurs phares.

Ce qui encourage les touristes: les accès aux sites et plages, l'autoroute Est-Ouest, le téléphérique, une fois lancé ainsi que les monuments. Les responsables doivent investir dans le tourisme culturel, indispensable pour la région avec son apport économique non négligeable. Même chose pour le tourisme de montagne, du fait que la région possède des paysages féeriques et des vallées mystérieuses, des sources naturelles, etc.

A Tlemcen, c'est la passion, l'émotion, la sensation, la chaleur car dans cette contrée frontalière, on peut vivre des expériences inoubliables, respirer l'air de Méditerranée, avec son sable chaud et sa fraîcheur, surtout avec le souffle de sa brise marine. Le touriste aura l'occasion de savourer la profondeur de sa culture et de ses habitants. Tout simplement, et l'histoire en est témoin, Tlemcen est la capitale de la musique arabo-andalouse, comme elle est le berceau de grands artistes de ce genre musical.

Capitale du Maghreb arabe avec les ruines imposantes de Mansourah la victorieuse, avec ses monuments de plus de 50 sites naturels et historiques classés, allant de Honaine, en passant par les mosquées almoravides de Tlemcen et Nedroma, Sidi Boumediene, la medersa d'El Abbad, la mosquée de Sidi Belkacem, celles de Sidi El Halloui, de Méchouar, les villages de Tleta et Zahra, la mosquée de Beni Snous, etc.

Par La Tribune, Mohamed Medjahdi. Le 25 juin 2007.

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